L'alu en foil et son entretien
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L'alu en foil et son entretien
Bonjour à tous,
J'ouvre ce sujet pour lui donner la place qu'il mérite par le fait qu'il alimente beaucoup de discussions sur les plages et sur le net .
La question vient du fait de la visserie Inox en contact avec l'aluminium et de l'electrolyse par courants galvaniques qui en découlerait .
Je citerai d'abord le Forum "Sail the world" :
"En théorie, il n'y a pas d'imcompatibilité formelle entre ces deux métaux sauf que les risques de corrosion peuvent intervenir en présence d'eau de mer ou d'atmosphère saline et dans le cas du rapport de volume des éléments en contact sont importants (vis en alu sur support inox plus volumineux) par ailleurs c'est l'anode (alu) qui sera corrodé en premiére, malgré sa protection naturelle."
Nous sommes ici dans le cas contraire : Masse d'alu plus importante, le risque de corrosion subsiste tout de même si les surfaces de métaux différents sont en contact et surtout en milieu salin .
Quelques éléments glanés chez Alpine foil (Damien Chaboud himself), reprenez moi si j'ai mal compris :
Il faut d'abord que l'alu utilisé soit de la meilleure qualité possible pour éviter la simple corrosion (6061 T6 chez Alpine par exemple ), on doit ensuite veiller à appliquer un isolant lors du montage, le Tykal TEF gel semble être le meilleur produit sur le marché, on peut aussi utiliser de la graisse au PTFE (pas mal utilisée en entretien/ mécanique cycle ).
Veillez à bien recouvrir tout le filetage de vos vis avant vissage en passant par exemple vos vis sur une spatule où vous aurez déposé votre graisse .Cette préparation est d'autant plus importante que vous naviguez en mer ou la salinité facilite la corrosion.
Une fois les éléments de votre foil montés, il n'est pas nécéssaire de renouveler l'opération, jetez un coup d'oeil de temps en temps sur votre visserie en regardant par exemple si aucune vis ne subit un début de blocage .
Rinçage ou pas rinçage ?
Le rinçage est utile si on veut débarrasser l'alu du sel qui va y rester collé sous forme d'auréoles visibles ou de fines couches . Ce sel nuit à l'écoulement sur la surface durant le temps qu'il va mettre à se dissoudre, et on peut imaginer que la température basse va diminuer cette vitesse de dissolution .C'est donc plutôt une question de performance .
Déblocage de vis corrodés
Pour ceux qui n'auraient pas surveillé du tout leur matos :
On peut tapoter sur une clé torx engagée dans l'empreinte de la vis, les vibrations ont une chance de dégager cette vis si ce n'est pas trop grave .
Le stade suivant pourra être résolu avec un tournevis à frapper (instrument qui demandera déjà une dépense plus importante mais qu'on peut trouver aux alentours de 10 euros pour un usage très épisodique...), son avantage est de frapper dans le sens du dévissage .
Voilà, des questions ou des améliorations à apporter ?
Enfin , le stade ultime sera le filet rapporté qu'il vaudra mieux donner à faire au constructeur ou dans un atelier spécialisé, là encore les vélocistes sont équipés de ce genre de matériel qu'on utilise assez souvent pour des filetages de manivelles détruits .
J'ouvre ce sujet pour lui donner la place qu'il mérite par le fait qu'il alimente beaucoup de discussions sur les plages et sur le net .
La question vient du fait de la visserie Inox en contact avec l'aluminium et de l'electrolyse par courants galvaniques qui en découlerait .
Je citerai d'abord le Forum "Sail the world" :
"En théorie, il n'y a pas d'imcompatibilité formelle entre ces deux métaux sauf que les risques de corrosion peuvent intervenir en présence d'eau de mer ou d'atmosphère saline et dans le cas du rapport de volume des éléments en contact sont importants (vis en alu sur support inox plus volumineux) par ailleurs c'est l'anode (alu) qui sera corrodé en premiére, malgré sa protection naturelle."
Nous sommes ici dans le cas contraire : Masse d'alu plus importante, le risque de corrosion subsiste tout de même si les surfaces de métaux différents sont en contact et surtout en milieu salin .
Quelques éléments glanés chez Alpine foil (Damien Chaboud himself), reprenez moi si j'ai mal compris :
Il faut d'abord que l'alu utilisé soit de la meilleure qualité possible pour éviter la simple corrosion (6061 T6 chez Alpine par exemple ), on doit ensuite veiller à appliquer un isolant lors du montage, le Tykal TEF gel semble être le meilleur produit sur le marché, on peut aussi utiliser de la graisse au PTFE (pas mal utilisée en entretien/ mécanique cycle ).
Veillez à bien recouvrir tout le filetage de vos vis avant vissage en passant par exemple vos vis sur une spatule où vous aurez déposé votre graisse .Cette préparation est d'autant plus importante que vous naviguez en mer ou la salinité facilite la corrosion.
Une fois les éléments de votre foil montés, il n'est pas nécéssaire de renouveler l'opération, jetez un coup d'oeil de temps en temps sur votre visserie en regardant par exemple si aucune vis ne subit un début de blocage .
Rinçage ou pas rinçage ?
Le rinçage est utile si on veut débarrasser l'alu du sel qui va y rester collé sous forme d'auréoles visibles ou de fines couches . Ce sel nuit à l'écoulement sur la surface durant le temps qu'il va mettre à se dissoudre, et on peut imaginer que la température basse va diminuer cette vitesse de dissolution .C'est donc plutôt une question de performance .
Déblocage de vis corrodés
Pour ceux qui n'auraient pas surveillé du tout leur matos :
On peut tapoter sur une clé torx engagée dans l'empreinte de la vis, les vibrations ont une chance de dégager cette vis si ce n'est pas trop grave .
Le stade suivant pourra être résolu avec un tournevis à frapper (instrument qui demandera déjà une dépense plus importante mais qu'on peut trouver aux alentours de 10 euros pour un usage très épisodique...), son avantage est de frapper dans le sens du dévissage .
Voilà, des questions ou des améliorations à apporter ?
Enfin , le stade ultime sera le filet rapporté qu'il vaudra mieux donner à faire au constructeur ou dans un atelier spécialisé, là encore les vélocistes sont équipés de ce genre de matériel qu'on utilise assez souvent pour des filetages de manivelles détruits .
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Wingfoil : Flysurfer MOJO 3,5/5,2 Flysurfer (à vendre ) TAO RH 5.2/ TAO 4.0 / 3.5 / 2.5 .Wingboards : Ensis "Rock'n'roll 67 L . Foil Alpinefoil Hawk V2 80 cm + Ailes DW 980 et 750 Stabs 239 /188/Race/ 165
Kitefoil Rave carbone 100 , aile avant Race M 580/Mât HM 100 Air Max Board Alpinefoil Procarbon
Flysurfer Hybrids 3,5/5,5/7.5 Sonic 4 12.0 m
Slice proto 170
tatahi- Admin
- Poids : 68
Messages : 19930
Date d'inscription : 09/08/2008
Age : 67
Localisation : Lac du Salagou
Re: L'alu en foil et son entretien
Salut
+1 pour le Tykal pour la visserie et aussi entre le boîtier démontable et le mat (alpinefoil)
Tu peux aussi rajouter le rinçage avec du Stopsel
Obligation de désassembler le fuselage du mat car le mat est creux et l'eau salėe reste dedans sinon
Perso je dirai que l'alu est plus adaptė à l'eau douce que mer qui impose pas mal de contrainte
Et suivant les marques le bord de fuite du mat est une vrai l'âme de rasoir
@+jf
+1 pour le Tykal pour la visserie et aussi entre le boîtier démontable et le mat (alpinefoil)
Tu peux aussi rajouter le rinçage avec du Stopsel
Obligation de désassembler le fuselage du mat car le mat est creux et l'eau salėe reste dedans sinon
Perso je dirai que l'alu est plus adaptė à l'eau douce que mer qui impose pas mal de contrainte
Et suivant les marques le bord de fuite du mat est une vrai l'âme de rasoir
@+jf
Invité- Invité
Re: L'alu en foil et son entretien
pour info: 6 mois avec le foil Alu Zeeko, 2ième main, rinçage après sortie à la mer: zéro corrosion.
Plouf- Allergique au latex
- Poids : 82
Messages : 717
Date d'inscription : 25/07/2011
Age : 53
Localisation : Loire
Re: L'alu en foil et son entretien
Il y a 2 sortes de pratiquants :
ceux qui aiment passer autant de temps à s'occuper de leur matériel que sur l'eau et pour eux, l'alu ne présente pas de problème
ceux qui restent sur l'eau tant qu'il y a du vent, qui rentrent à la nuit, qui n'ont plus le temps de rien démonter et de toutes façons, c'est reparti pour le même tour demain, pour cela, le carbone, ça prend pas le choux...
Perso, je préfère être sur l'eau, quand j'aurais envie de passer mon temps à graisser des boulons, je m'achèterai un vieux 103 ou une 2 CV, il y en a bien plus que sur 1 foil.
Choisis ton camp camarade
ceux qui aiment passer autant de temps à s'occuper de leur matériel que sur l'eau et pour eux, l'alu ne présente pas de problème
ceux qui restent sur l'eau tant qu'il y a du vent, qui rentrent à la nuit, qui n'ont plus le temps de rien démonter et de toutes façons, c'est reparti pour le même tour demain, pour cela, le carbone, ça prend pas le choux...
Perso, je préfère être sur l'eau, quand j'aurais envie de passer mon temps à graisser des boulons, je m'achèterai un vieux 103 ou une 2 CV, il y en a bien plus que sur 1 foil.
Choisis ton camp camarade
blob- Funambule du bridage
- Poids : 84
Messages : 87
Date d'inscription : 18/03/2016
Age : 53
Localisation : montpellier
Re: L'alu en foil et son entretien
Ah ah, tu sais, j'ai rarement l'occasion d'enchainer plus de 3 jours de suite et je rince à la fin, malheureusement je dois bosser! Et rincer me prends max 10min, sachant que je rince combi et barre donc le foil change rien au problème, je te rassure: mon alu est deja réservé et la version carbone attend au chaud que je me sente près ;-). Ensuite j'avoue qu'entretenir/régler mon matos est plus un plaisir qu'une corvée.
Plouf- Allergique au latex
- Poids : 82
Messages : 717
Date d'inscription : 25/07/2011
Age : 53
Localisation : Loire
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