Du ressenti différent dans vents forts/rafaleux sur eau ou neige

tatahi a écrit:Mon souci c'est 40 noeuds en caisson , ....

c'est après quelques "sketchs" sur le rhône en P4 6 et 10, avec des vents vraiment irréguliers, et forts que je me suis équipé en hydra pour les vents supérieurs à 30nds. c'est le top surtout au décollage ( critique à cet endroit )
Ce qui est bizarre , c'est que sur la neige , on ne ressent pas du tout les mêmes limites que sur l'eau . j'ai sorti plusieurs fois cet hiver la synergy 8 ( ou avant la P4 6) dans des vents vraiment difficiles sans aucun problème ???? bizarre , si certains ont des explications, je suis preneur

Je pense que sur le Rhône, c'est un peu particulier à cause des obstacles au vent, le vent arrive souvent assez perturbé, comme dans toutes les étendues d'eau intèrieures ; les spots de snowkite connus sont souvent dégagés .

tatahi a écrit:Je pense que sur le Rhône, c'est un peu particulier à cause des obstacles au vent, le vent arrive souvent assez perturbé, comme dans toutes les étendues d'eau intèrieures ; les spots de snowkite connus sont souvent dégagés .

Je comprend qu'à 1/2...
Les perturbations à cause des côtes du Rhone, jusque là ça va...
Mais les étendues d'eau???

question intérressante, je sépare dans un topic à part (issu du pot boudineux anonymes)

Pour moi ta Synergy 8m encaisse super bien le vent fort et les rafales , je pense même mieux qu'un boudin mais il est vrai que
le décollage est un problème surtout si zone critique.

Moi j'ai l'impression de mieux gérer le Vent pourri sur neige , car dans les gros creux on ne coule pas grâce à la glisse des skis et dans les rafales on peut vraiment cranter et se coucher sur la neige , mais ça peut venir aussi de l'habitude de l'engin de glisse , je suis sur des skis depuis mes 4 ans alors que les TT ... J'en suis à trois sessions en tout et Poutou !

Tu as parfaitement raison , Tom, c'est pour cela qu'il faut avoir des planches qui possèdent une bonne glisse avec de la surface, une carène tendue , des ailerons parallèles etc...
Quand tu penses qu'à une époque on a rétréci nos planches jusqu'à 120 x 34 pour pouvoir cranter et bloquer nos ailes sans depower (il y en avait même qui descendait à 85 (Lou Wainman) , les stubbies de Naish de 115 qui ont été à la mode un moment aussi :

https://encrypted-tbn2.google.com/images?q=tbn:ANd9GcSjUYXL5uJgSLY0cfxq5cE6bDyzli9qSIlQxhF_Ei48pld4B0av

On était encore persuadé que le volume aller aider au départ au planning des TT , qui défendrait ce point de vue aujourd'hui ...

Le depower et la plage de vent de nos ailes nous permet aujourd'hui de naviguer dans toutes les conditions avec le même engin , tu peux choisir la quantité de puissance que tu veux gérer, la vitesse que tu désires, en effet tout le monde n'a pas les cuisses ni le moral pour tirer des bords à Mach balle ni se satelliser dans les plus grosses claques, et tout ça , juste en gérant ton trimm et ton bordé choqué .

merci pour toutes ces infos ,
je voulais juste parler du vent perturbé de montagne par mauvais temps( le pilat et les estables par ex ) ou de la vallée du Rhône qui subissent les effets du relief complexe et qui génèrent des sacrées différences de vitesse . Dans ces cas-là , on ne ressent pas les mêmes difficultés de gestion de l'aile . ça doit être effectivement lié à la facilité, rapidité de glisse , blocage des skis / à une board sur l'eau . en tout cas on trouve plus vite , je trouve, les limites d'une aile sur l'eau dans ces conditions que sur la neige . le seul truc dangereux et innatendu qui peu se produire sur neige est d'^tre brutalement soulevé .....sans l'avoir décelé , ni voulu : ça a déjà du vous arriver aussi .

sur la neige quand il fait beau avec un vent régulier sur une crête , quel bonheur , aucun problème non plus genre le col des supeyres par beau temps avec le nord .

Les plans d'eau interieurs ou les spots de snowkite peu laminaires , dans les deux cas, c'est vrai que ce sont les reliefs qui rendent les conditions difficiles, mais je pense que quand on est affamé, on se contente de ces conditions , reste à trouver l'aile qui s'adapte le mieux à ces conditions ...

La prochaine nav sur notre plan d'eau intérieur je vous mets les relevés baston:
on a souvent 12 puis 22 puis 8 etc....je parle en nds!!!!

Parfois on attend le passage d'un nuage et on a 30 minutes de vent etc......


Alors quand on arrive à l'océan et que ca oscille entre 16 et 18 c'est le pied!!!!!!!!

THIERRY54 a écrit:La prochaine nav sur notre plan d'eau intérieur je vous mets les relevés baston:
on a souvent 12 puis 22 puis 8 etc....je parle en nds!!!!

Parfois on attend le passage d'un nuage et on a 30 minutes de vent etc......


Alors quand on arrive à l'océan et que ca oscille entre 16 et 18 c'est le pied!!!!!!!!

ca me rappelle qqchose ton histoire

Ah oui mon home spot

Idem sur mon home spot en mtb , une horreur des que ça souffle y'a minimum 15nds d'ecart entre creux et rafales ...

pour moi la principale difference de gestion des claques sur eau ou sur neige vient des particularités de ces 2 glisses
- sur eau, on navigue relativement vite, une claque, on cède, on accélère, et on n'arrive à planter l'arrière pour imposer son cap et remontée au vent => on subit, ce qui n'est pas des plus agréables
- sur neige, on va moins vite à la base, mais surtout on est capable de mettre le snow/ski en travers même dans les claques pour se freiner et éviter de dépasser mach 2

Sur eau, je ne me voie pas être capable de mettre la board en opposition complète et réussir à tenir en équilibre une dizaine de metres.

Reste aussi que la neige n'est pas toujours de bonne qualité avec soit verglacé, soit en chantier, et là c'est aussi la merde

ribore a écrit:

tatahi a écrit:Je pense que sur le Rhône, c'est un peu particulier à cause des obstacles au vent, le vent arrive souvent assez perturbé, comme dans toutes les étendues d'eau intèrieures ; les spots de snowkite connus sont souvent dégagés .

Je comprend qu'à 1/2...
Les perturbations à cause des côtes du Rhone, jusque là ça va...
Mais les étendues d'eau???

bah, le vent fait plusieurs centaines de kilomètres, plus fort en altitude, mais les différents obstacles au niveau du sol génère ces perturbations (gradient)
et de l'autre coté du plan d'eau, il y a justement un autre bord et ses obstacles. (c'est dingue ce que une forêt peut générer comme perturbations y compris en montagne)

heureusement le plan d'eau flat, aplanie un peu ces rafales, mais il faut des kilomètres de plat pour que ça s'estompe (idem pour la plate camargue) et la mer reste le plus grand plan d'eau qui existe
Reste que d'autres effets locaux améliorent les choses, => thermique ou venturi