bapteme en planneur! :D

Il y avait deja un sujet ou on en parlait, mais j'arrive pas a le retrouver, alors en voila un autre...

Je viens de faire mon premier vol en planneur, et j'ai eu la banane tout du long! On a eu des conditions ideales avec du ciel bleu, avec des cumulus sympas, des thermiques par ci par la... on a vole pendant 45 minutes mais aurait aussi bien pu rester plus longtemps en l'air s'il n'y avait pas eu d'autres eleves apres moi!

On est monte un peu au dessus de 3000 pieds tracte pas un avion a moteur, et apres, vive le calme, la liberte et les sensations!! L'instructeur a pris en charge les phases delicates (decollage et atterissage) et m'a laisser piloter un bon bout de temps une fois en l'air.

Il y a double commande, comme sur une auto-ecole: 2 manches a balais, deux paires de pedales. Le manche a balais permet de faire piquet le nez ou remonter le nez au quard de poil, c'est hyper sensible et la vitesse generee par le changement d'incidence se ressent beaucoup. Le manche sert aussi a tourner. Il y a aussi le gouvernail qui permet d'orienter le nez de l'avion soit vers la droite soit vers la gauche, et c'est marrant car ca vole en crabe si on ne joue que sur le gouvernail! Le but est evidement de concillier les 2 commandes pour voler "droit dans l'axe" et aisni opposer le moins de resistance possible et donc perdre le moins d'altitude possible. Pour cela, il y a un petit bout de laine scotcher sur la vitre du cokpit devant notre nez, et il nous indique tres bien si on vole en crabe ou pas!

On a vole a une vitesse de 50 noeuds de moyenne, mais on peut accelerer beaucoup quand on pique, et descellerer beaucoup quand on remonte (il parait qu'on peut meme le faire backstaller, mais il me reserve ca pour une prochaine lecon!).

Il y a un altimetre, qui fais des bip-bip de plus en plus frequents a mesure que tu montes dans un thermique. On apprend rapidement a apprecier sa douce melodie! Il faut alors encercler le thermique en tournant autour de la zone (invisible) pour tenter de rester dedans aussi longtemps que possible. L'altitude est egalement affichee sur un cadran.

On est monte a environs 4000 pied, soit environs 300 metres plus haut que la ou on nous avait lache. C'etait a la limite des nuages. Ici, les planneurs ne sont pas autorises a penetrer dans les nuages (cette regle est differente en Europe). On pouvait voir d'un cote les gratte-ciels de Sydney au loin a l'horizon, de l'autre la chaine de montagne appelee les blue-mountains, et en dessous, la campagne australienne assez typique... panorama fantastique.

Le tableau de bord est assez sommaire, mais il y a un outil interessant: le mesureur de G... ca dit combien de G tu te prends! Pour etre honete, dans les tournants ou les remontees un peu forte je n'ai pas du tout pense a le regarde, mon esprit etait ailleurs!!

Contrairement au decollage qui n'est pas tres rassurant a cause de l'interaction avec l'avion tracteur (bruit, cable tendu droit devant, le planneur qui doit commencer a decoller alors que l'autre est encore au sol...) l'atterissage a ete magnifique. Pas un bruit, tout calme, on a meme echanger quelques mots juste avant de toucher le sol (ca peut paraitre bete, mais c'est la premiere fois que j'ai pu parler avec le pilote lors de la phase la plus critique, et ca fait tout drole!).

Enfin voila le petit compte-rendu de ma "toute premiere fois", c'etait quelquechose, vraiment beaucoup plus de sensations que ce que j'imaginais!

A+
Jacques
PS. c'est dingue comme les ailes et le fuselage sont fragiles, si l'on pressait simplement avec son doigt, ca ferait un trou dedans!!
PS2. c'est marrant il y a un bouton en haut du manche a balais, mais ca envoie pas de missiles, ca ne fait qu'enclencher la radio

Oui, Jacques, bien cool le planeur, j'ai aussi fait un baptême dans ma région, (Fayence, pour ceux qui connaissent, c'était un cadeau d'anniversaire ) mais j'ai eu bien moins de chance que toi , les thermiques étaient faiblards et on a pu à peine "zéroter" au dessus des collines avoisinantes pendant 20 mn , de plus je n'avais pas de double commandes , il me semble, en tous cas si il y en avait, je ne les ai pas touchées ...
Bonne expèrience quand même, quant à investir dans les cours, etc..C'est un peu plus compliqué .

Le planeur, c'est absolument géant.
Le problème, "c'est les autres" : on dépend d'une structure de club et ça peut convenir ou pas suivant le caractère et l'organisation du club sur lequel on tombe.
Un rêve absolu pour moi : le vol d'onde dans les Pyrénées (j'avais abordé très légèrement dans les Alpilles et ça m'est resté gravé dans la mémoire)
Si tu continues et que tu as la chance d'habiter pas loin d'un aérodrome, tu vas prendre un bail à vie !
Et un truc qui doit être génial aussi : pouvoir faire voler les autres une fois qu'on est qualifié biplace.
Fayence, avec Vinon, c'est la Mecque des Allemands, les inventeurs du planeur !

oulala, j'ai fait mon deusieme vol... 1h20 en l'air... le panard. il parait que j'ai eu beaucoup de chance et que c'est pas tous les jours aussi bien!

En fin de vol, on a fait un peu d'acro. Notamment es loopings: descente pour prendre de la vitesse (jusqu'a environs 100 noeuds = 200 km/h) ce qui fait remonter l'estomach, un truc serieux!, suivi d'une remonte qui vous scotche au siege et fait descendre l'estomach dans les chaussettes... puis le paysage est a l'envers et tu te dis qu'heureusement l'instructeur sait ce qu'il fait... puis retour presque a la normale, heureux d'etre toujours en vie

A+
Jacques

Super !
Pas eu mal au coeur ?
Sans les loopings, sous la bulle plexi dans l'avion chauffé par le soleil, les odeurs de résine faisaient que j'étais mal au bout d'un moment.

pas eu trop mal au coeur non, juste une impression de vivre quelquechose de tres intense...

Arno a écrit:Super !
Pas eu mal au coeur ?
Sans les loopings, sous la bulle plexi dans l'avion chauffé par le soleil, les odeurs de résine faisaient que j'étais mal au bout d'un moment.

Idem