Kite et Sncf dans le Sud => assurance/license ?

http://www.nicematin.com/article/faits-divers/antibes-un-accident-de-kitesurf-immobilise-les-trains

Pour une fois que les trains roulaient ..................(je sais elle était facile)

De l'intérêt d'être assuré pour sa pratique du kite...

Deux heures d'interruption du trafic ferroviaire, plus la mobilisation (un Dimanche matin) d'une équipe technique de la SNCF pour interrompre puis rétablir l'alimentation, ça doit commencer à chiffrer un peu...

La rc ne prend elle pas en charge ces frais ?
Parceque entre la carte bleue , l'assurance habitat , la rc , on est parfois assuré 25* pour le meme truc .

Dans tous les cas et pour éviter les ennuis je pense effectivement qu'il vaut mieux prendre sa licence.....

Vu de loin, sans être spécialiste du droit de l'assurance (loin s'en faut) je dirais... ça dépend !

J'imagine facilement que certains contrats RC doivent pouvoir contenir des clauses permettant à l'assureur d'opposer une clause d'exclusion de garantie (genre, par exemple, "garantie des activités de la vie courante, hors pratique de sports à risques" avec un renvoi aux clauses particulières qui listent lesdits sports à risque) ; si c'est le cas, ça voudra dire que celui-ci sera couvert par sa RC parce qu'il est chez Machin Assurances, alors que celui-là ne le sera pas parce qu'il est chez Bidule Company ; voire même, deux assurés chez Machin Assurances pourraient ne pas être couverts de la même façon, pour peu que le premier connaisse personnellement son agent lequel, sachant que son client pratique le kite, aura ajouté une extension de garantie sans spécialement lui en parler, alors que l'autre n'a jamais parlé de ses activités sportives à son assureur qui lui aura fait souscrire le contrat "classique" qui classe le kite parmi les activités non couvertes.

Je n'ai pas d'exemple pratique, mais je ne serais pas vraiment surpris que ça fonctionne de cette façon ; reste la situation des licenciés, qui eux sont assurés pour leur pratique.

Bah personnellement j'avais un doute sur mon assurance, je suis donc allé torturer mon assureuse (Miss MAAF)
On a fouillé tout mon contrat de RC qui va avec mon assurance habitation: rien n'exclue la pratique du kite !
Sauf: "une activité sportive pratiquée dans un club qui aurait déjà assuré ses clients..."

voodoo13 a écrit:Bah personnellement j'avais un doute sur mon assurance, je suis donc allé torturer mon assureuse (Miss MAAF)
On a fouillé tout mon contrat de RC qui va avec mon assurance habitation: rien n'exclue la pratique du kite !
Sauf: "une activité sportive pratiquée dans un club qui aurait déjà assuré ses clients..."

Oui, sachant que dans ce cas, l'exclusion est liée au fait que tu es déjà assuré par ailleurs.

Mais pour prendre un exemple légèrement différent, mais pas trop, je pratique également le squash dans un club de sport privé ; la relation est purement commerciale (j'ai souscrit un abonnement annuel qui me permet d'accéder aux équipements de cette salle) et personne, au sein de cette salle, ne se trouve là dans le cadre d'un club adhérant à une quelconque fédération sportive ; les rencontres avec mes adversaires ne s'opèrent que dans un cadre amical, sans autre enjeu que de déterminer l'identité de celui qui paiera la première bière (la tradition voulant que l'autre rende ensuite la politesse à son adversaire malheureux du soir) et, éventuellement, de chanter un peu en cas de victoire ; surtout, ces rencontres, comme toutes les autres au sein de la salle, sont uniquement organisées par les deux adversaires du soir.

Le squash, on peut résumer ça à deux personnes dotées chacune d'un objet contondant et évoluant dans un espace clos et plutôt restreint ; si l'un des deux est maladroit, la partie peut très vite s'interrompre faute de combattants.

Justement, il y a quelque temps, un maladroit a entamé une étude comparée de la résistance de sa raquette et des dents de son adversaire ; même si on n'est pas certain que toutes les dents ont participé à cette étude, ce que l'on sait en revanche, c'est que pour trois d'entre elles, elles se sont révélées moins résistantes que la raquette de l'expérimentateur...

Et bien il se trouve que l'assureur du maladroit a longtemps refusé de prendre en charge les réparations, au double motif que cette pratique sportive devait faire l'objet d'une assurance particulière et que, le squash étant un sport à risque (ceux que j'ai souligné ci-dessus), le participant acceptait le risque d'être blessé par son adversaire ; j'ignore au final ce qu'il en est advenu mais le refus a duré assez longtemps ; on voit que (en dehors même du deuxième aspect, relatif à ce que l'on appelle la théorie du risque accepté, et que l'assureur me semble, en outre, avoir quelque peu dévoyé dans ce cas puisque le but du sport, ce n'est pas de se foutre des coups de raquette dans les dents) la RC de l'expérimentateur n'était pas prévue pour ça du tout...

Qui plus est, (pour ceux qui vérifieraient le contenu de leur RC, s'ils ne sont pas licenciés) il faut peut-être aussi distinguer deux choses :
- l'indemnisation des dommages (corporels ou matériels) causés aux tiers (dans le cas de l'accident de Dimanche, le préjudice subi pas la SNCF) ;
- l'indemnisation des dommages subis par l'assuré lui-même (en l'occurrence, le kiteur accidenté) et le remboursement des frais médicaux et de secours.

Souscrire une assurance (ou vérifier qu'on l'est bien), c'est sûr qu'avant l'accident c'est toujours trop tôt ; le problème, c'est que pendant l'accident on n'a pas le temps et qu'après l'accident c'est trop tard ; finalement, vaut peut-être mieux trop tôt que trop tard...

Donc en résumé :

Eviter de faire une partie de Squash dans un train qui passe trop près de la mer si on est pas assuré d'avoir une aile a caisson qui assure (et si on se lave pas les dents avec tonyglandil)

Ou alors prendre une assurance en se licenciant a la fédé de vol libre , en plus je crois que tu peux être remboursé d'une partie de la valeur de ton matos une fois tous les deux ans