klm.13 Album

Avant de débuter, je tiens à vous avertir.
Je connais la France comme ma poche... Vous allez comprendre

Tout commence en 2008 après 15 années de windsurf dans les bras, les abdos et les jambes...
Il faut dire que le matos de planche est cher (plusieurs voiles et planches pour couvrir les plages de vent souhaitées / ce qui n'est pas le cas en kite : une seule aile peut couvrir plusieurs plages de vent, ce qui est un réel +), encombrant, long et fatiguant à gréer. L'apprentissage est également assez technique et requiert du temps...
Et puis, le Kite, c'était récent. Du made in Bretagne !
Ce nouveau mode de déplacement permet de s'affranchir de tous les inconvénients cités ci-dessus et de pratiquer toutes les disciplines de glisse.
Un peu d'observation au bord de l'eau pour se faire à l'idée de switcher.
Les sensations ont l'air sympas lorsque l'on voit "jumper" ces fous volants ! et visiblement, les sensations sont là !
Et puis, il n'y a pas photo ! la compacité du matériel est bien là !
Je vous propose une petite rétrospective sur mon parcours :

2008 : installation à Salon de Provence et poursuite de l'activité windsurf avec du matériel adapté aux conditions du sud sur l'étang de Berre.
Par ailleurs, je recommande chaleureusement le shop http://www.hotmer.com/cms/footerhotmer_martigues_bloc1.aspx et Thierry Penichon qui m'a fait un accueil très chaleureux.

Le plan d'eau est lisse ou clapoteux en fonction de l'orientation du vent.
La pollution est bien présente dans l'air mais je réalise des runs de fous !!

Le plaisir est là, c'est le principal. Et puis les locaux sont sympas.
J'ai même le souvenir d'avoir croisé le créateur du forum TLK.

2008 toujours : Vacances au lac de Monteynard près de Grenoble (voile Gun Sails).
Le windsurf, c'est vraiment top ! navigation à plat, au taquet


2009 : Je prends 4 heures de cours de kitesurf à l'école de kitesurf sur l'étang de Berre

Bon... pas de photos en stock ! c'était les débuts. Gilet de sauvetage, talkies walkies et un prof qui s'occupe des plusieurs élèves en même temps... Ca m'a un peu dégrossi même si je m'étais constitué une solide base de connaissances sur internet (sécurité, plage de puissance, ...).
Rien ne vaut la pratique "by himself" pour progresser efficacement. On apprend très vite de ses erreurs, qui sont nombreuses, au début de la pratique.

Eté 2009, je rejoins la Charente Maritime où je passe 3 années magiques.
A l'eau ou sur terre d'Avril à Novembre, quasiment tous les week-ends et quelquefois en soirée.
Tout commence par l'achat de ma première aile + planche : FS pulse 12m2 / FS Door et d'un apprentissage sur les nombreux spots à proximité.

Si j'ai appris en école sur une aile à boudin, j'ai tout de suite compris l'intérêt d'une aile à caisson (plus légère, utilisable sur terre-neige-eau).

Se balader sur des kilomètres de plage sur l'ile d'Oléron, c'est vraiment sympa !


Question sécurité, je ne m'aventure jamais très loin du rivage car des incidents peuvent arriver et sur ce point, mieux vaut rester prudent...
Il m'a fallut une dizaine d'heures pour coordonner l'aile avec la planche et tirer mes premiers bords. Comparé à la planche à voile... bref, c'est une autre dimension !!
Pour les sauts et figures de style (boites), c'est après

De 2009 à 2012, je m'éclate sur les nombreuses plages que compte le département, entre La Rochelle et Royan !
A partir de ce moment, j'ai commencé à filmer mes exploits et ceux des autres : https://vimeo.com/channels/aerocaisson
Je change d'aile pour une FS 3 15m2 DLX pour profiter d'une aile adaptée à mon gabarit (>90kg) dans le petit temps. J'essaie également différentes boards et revends la FS Door, très bien adaptée pour les débutants qui veulent planer rapidement. Plus on progresse et plus on a envie de se détacher de l'eau et trouver des sensations de glisse plus franches.
Le spot que j'ai préféré pour son flat et sa sécurité était la baie de Bonne Anse près de Royan :


Mais il y a aussi celui de la Tremblade (attention aux parcs à huitres) :

Et puis, je plante mon aile dans un arbre (erreur de manipulation avec la barre)... dégouté !
D'autant plus, que le lendemain, dans le courant de la matinée, elle disparait purement et simplement de l'arbre sans laisser d'adresse... L'aile avait été repérée et récupérée avec des moyens de levage appropriés.
Bref, bref... si je devais donner un conseil si vous planter une aile dans un arbre, prenez soin de déconnecter les lignes et essayez de tirer sur un côté sans trop forcer pour la décrocher.
Et du coup, je rachète la même aile mais pas en version DLX. C'est moins cher et le tissu me parait plus résistant.

Et là, pour le coup, j'ai fait une erreur... car si avec un vent établi et régulier, les performances sont identiques :

par petit temps, le poids du tissu est lourd et les performances sont en net retrait par rapport à la version DLX qui apporte également plus de sécurité par très petit temps : les oreilles ferment moins et le risque de mise en papillote de l'aile est faible.
Je ne dis pas que le risque est nul car j'ai subi une très mauvaise expérience, combinant un vent qui tombe brutalement, une aile qui s'entortille et qui chute sur le bord d'attaque, avec la traction d'une marée basse qui remplit progressivement les caissons et fait couler l'aile... Quelle galère !!! Heureusement pour moi, un banc de sable était à proximité et j'ai pu tracter l'aile, la vider de son eau salée et la sécher au soleil avant de prendre un bateau qui m'a ramené sur la terre ferme.
Ce sont des moments comme celui là que l'on oublie pas non plus !

En parlant de galère, les ailes à caisson, c'est aussi ça :

Après ce genre de mésaventure qui peut plomber une session, on adopte une bonne stratégie pour plier l'aile...
Il est certain qu'avec une aile à boudin, c'est beaucoup plus simple (4 à 5 lignes) mais il faut trimbaler la pompe et le sac d'aile. Lorsque je me rends sur un spot, j'emporte mon aile et ma planche sous le bras, sans sac Liberté et sécurité contre le vol de matos sur la plage.

La charente maritime, c'est aussi ça quand il y a du vent :



Hormis sur les îles (Aix, Oléron et Ré) et quelques spots du littoral (notamment entre la Tremblade et la baie de bonne Anse), la boue est omniprésente et ça colle sérieusement aux pattes... Mieux vaut ne pas trop jouer avec les horaires de marées car les fonds sont assez plats et l'eau se retire rapidement.


Photos d'un kitesurfer que j'ai shooté à Port des Barques (17).
La boue était tellement collante qu'il avait du mal à avancer dans l'eau.
Après, pour le nettoyage, mieux vaut le faire avec de l'eau salée car sinon, c'est la galère assurée !!

Allez, une dernière photo d'un élément de patrimoine de ce beau département :


Entre temps, en 2010, je vais faire un tour du côté de la rade d'Etel en Bretagne (super spot! comme beaucoup en Bretagne...)
Pour vous donner une idée de la qualité du spot :

Ca laisse rêveur, d'autant plus que le vent était bien établi et régulier à chaque marée.
C'était la course avec les planches à voile. J'étais le seul à kiter à cet endroit.

Et hop !


A partir de septembre 2012, je m'installe à Dijon... et je découvre la dure réalité de ne plus avoir l'océan ou la mer à proximité...
Pour autant, je rencontre une équipe de passionnés (association KITEDOR) qui s'entraine sur un plateau herbeux (La Cras)sur les hauteurs de Dijon en mountainboard.
La pratique est dangereuse car le plateau est parsemé de pierres plates de grosse taille qui abiment le matériel et peuvent conduire à l'hôpital si l'on n'y prend pas garde.
Donc, j'évite de prendre des risques inutiles. Le seul plan d'eau valable est à Troyes (lac de la forêt d'Orient), à 2 heures de route... Autant dire, que c'est pas gagné !
Les plus téméraires pratiquent sur des plans d'eau environnants lorsque le vent est fort et établi (ils disposent de plusieurs ailes, ce qui n'est pas mon cas). Donc pas adaptés pour moi.
Une fois arrivé l'hiver, je découvre la pratique du snowkite avec les passionnés de l'association (dont des compétiteurs très bien classés à l'échelle nationale).


Spot de Lelex, tout en haut du massif du Jura.

Et là, c'est vraiment intéressant car lorsque l'on plane sur un lac gelé dans le Jura, ce sont des moments de glisse et de partage que l'on n'oublie pas


Et lorsque l'on pratique dans les champs à proximité de Dijon en passant de parcelle en parcelle sur des kilomètres en faisant attention aux clôtures et lignes électriques/téléphoniques, ça ne s'oublie pas non plus !
https://vimeo.com/channels/49343/59425605


En septembre 2014, je renouvelle mon matos et je choisis une FS speed Lotus 15m2.
Là, je redécouvre les sensations que j'avais connues avec ma FS speed II dlx 15 m2.
Qualité de vol, précision, stabilité et sustentation par très petit temps.
Elle est plus légère, ferme moins les oreilles et le bridage a été simplifié.
Que du bonheur ! Mais peu d'occasion de l'utiliser... vous comprenez pourquoi...

Et puis en mars 2015, une chute de ski qui me contraint à mettre temporairement en parenthèse ma pratique du kite.

Depuis l'été 2016, je suis installé au sud de Lyon à proximité du mont du Pilat.
De nouvelles aventures m'attendent... avec mes deux futurs champions
Il est temps de transmettre à la nouvelle génération.


Et bien ça y est enfin ! Retour en Charente Maritime à l'été 2018 après 6 ans d'exil à l'Est.
Ca va faire du bien de retrouver l'océan et les plages de l'île d'Oléron

A très bientôt pour la suite de l'aventure !

très belle présentation

la bise

Super roman photo

Enorme ! 
Merci pour cette belle tranche de vie .
S'il y avait eu la photo en buste, j'aurais pu mieux te resituer, je sais qu'on s'est croisés .Mais avec le boulot que tu as fait, je n'ose même plus te la demander bien qu'elle fasse partie des impératifs du trombi. Par souci d'identification pour les annonces  .

Bravo en tous les cas; tu fais maintenant partie du groupe des annonceurs .