Mon Tiki Wooden Stuff

willis a écrit: j'hésite une nouvelle fois à revendre mon foil.

tatahi a écrit:Pas reçu de mp . Très bon contact avec Sylvain. je vous tiendrai au courant .

willis a écrit:La prose inimitable de Sylvain Maurin me concernant:


"[Les noces de bois]

On a tous entendu parler des noces d'argent (25 ans de mariage - piting, respect), des noces d'or (50 ans de mariage - piting, méga respect), et même des noces de platine (70 ans de mariage - piting, t'es ouf toi!!).
Mais qui connaît les noces de bois? Ces noces qui célèbrent un amour aussi intense que brutal, aussi violent que sincère, aussi érotique que ludique. Ces noces ont une particularité; Elles n'arrivent qu'aux gens qui étaient convaincus d'avoir compris cette glisse ultime, légère et silencieuse que procure le foil, et qui, pour le coup, avaient décidé de se marier avec la chose, et avaient même envisagé de finir leur vie (de glisseur) avec. Des années d'un amour torride (parce que tropical), érectile (parce que longueur du mât), à l'équilibre supposé fragile (parce que je vous rappelle qu'il s'agit d'un foil), et dont le langage se réduisait à quelques mots incompréhensibles pour une grande majorité de terriens: Bord d'attaque, bord de fuite, profil, angle de remontée au près, je vous fume tous, etc...
Un ami de cœur et d’alizées vient de subir ses premières noces de bois. Comme les autres, il n’a pas vu venir le coup. Comme les autres, il était plus ou moins blindé de certitudes sur la definition qu’il se faisait de la glisse absolue. Ca faisait des années qu’il validait chaque seconde perchée sur son foil comme faisant partie d’un petit paradis sur terre, ou plutôt sur mer. Il avait travaillé sa glisse jusqu’à en trouver le quiver à ses yeux idéal : Un foil haut de gamme et une aile à caisson  typée performance. Avec de telles cartouches dans son canon, il craignait dégun, d’Aigues Mortes à Bois Jolan !
Et puis un jour, il entend parler d’un surf en bois développé pour le kitesurf. Sa curiosité naturelle de Gardois expatrié le pousse à en savoir plus. De questions en réponses, un jour, il se décide : Il en veut un. Ni une ni deux, ni trois, d’ailleurs, pas plus que ni quatre, et encore moins ni cinq, quant au ni six, même pas je l’évoque, alors pensez bien que le ni sept, pfffff ; Bref : Quelques semaines plus tard, il fait connaissance avec le tiki. Et là, patatras ! Tout s’effondre, mais pas d’un coup, non. Petit à petit, au gré de ses heures de navigation sur fond translucide et limite outrancier, il se fait harponner par la simplicité de l’objet, il se fait amadouer par l’évidence d’une glisse insoupçonnée, il se fait caramboler par la magie du sillage au milieu des bateaux au mouillage, il se fait chahuter par les surfs sur les petites vagues de son reef mitoyen.
Au début, il pense juste faire une petite infidélité à son perchoir carbone. Il croit que les futurs moments passés avec son tiki ne seront que futilités et autres excitations passagères. Mais il sent poindre subrepticement un amour naissant, potentiellement dangereux pour l’avenir de son flamand rose unijambiste.
Hélas, trois fois hélas, peut être même quatre, voire cinq, allez, soyons fous, six fois hélas, l’inévitable se produit, au bout d’un semestre de coïts copeauisés sur fond de mangroves guadeloupéennes, mon ami a craqué : Il vient de revendre son foil. Pas pour le remplacer par un autre, non ! Pour le remplacer par rien. Il ridera désormais exclusivement en tiki, envers et contre presque tout (je fais là exception de quelques tempetes tropicales pendant lesquelles il sortira son vieux twintip afin de verifier si du haut de ses sauts, niché à 12 metres ou plus, le toit de son humble demeure n’aura pas trop souffert de Irma, José, Maria, ou du supposé Saint Esprit).
PS : Loin de moi l’idée de retirer au foil ses indiscutables qualités et la glisse exceptionnelle qu’il procure. J’évoque juste le cas d’un ami, qui a fait son choix. Peut être y reviendra t il dessus. Mais pour le moment, il ne veut plus rider qu’en tiki. Permettez-moi de penser qu’il est le premier d’une liste qui ne fera que croître dans le temps. Les gens sont plus nombreux qu’on l'imagine à chercher un jouet simple, facile d’accès, et efficace en toutes circonstances et sur tous les plans d’eau. Le Tiki va devenir au kite ce que le vélo de randonnée est au cyclisme : Un truc certes un peu en marge des autres produits, mais facile, beau, qui invite au voyage, qui fait le taf avec mention tres bien, et auquel les gens qui savent ce qu’ils veulent s’attachent tres vite.

Olive, dès les premières secondes où je t'ai vu rider en tiki, où j'ai vu la qualité de tes virements de bord ultra millimétrés, où j'ai vu ta gueule d'ébahi total, j'ai su que j'avais en face de moi un copeau de classe internationale. Rien que pour ça, j'aime cet objet et les gens de qualité qu'il me permet de rencontrer.

Si le kite n'est qu'un pré-texte, alors le Tiki en est la préface."

https://vimeo.com/222440641 — avec Fly Olive.

Ripman a écrit:Aller un petit mot sur les Alaia:
surtout pour le prix
J'en suis au septieme donc 6 fabrication perso et un pro d'occase à 100 euros, qui m'a servi de départ.
Sur Oléron Sylvain en a un en peuplier,cole blanche a fenetre et huile de lin; il tourne depuis 2 ans et m'a couté 20 euros total.
J'en est un qui doit etre rendu sur le Léman avec un autre Sylvain,120kgs,une découverte pour lui ,qui croyait que le foil(bon niveau) était la solution.à 50euros,car abimé.
Ma fille ne fait quasiment plus que ça,elle en a cassé un car pour ses 60kgs je lui avais fait en 2contreplaqués de 8 et 5:erreur il faut 8et 8mms.
Perso j'en ai 2 en contreplaqué 8 plus 8mm,environ 70euros de camelote,dont un double shape perso exclusif,contreplaqué obligé,un régal.
Vous pouvez me trouver sur les Huttes 10jours ou en Bretagne Aout et début septembre.

Je ferais un post spécial WaWa pour les photos